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Chroniques / On en parle

A propos de Ma Petite Fanny : la critique de Sonia 

Sonia Pupier Goetz‎ (Sonia boulimique des livres)
le 9/12/2020 :

Informations :

Titre : ma petite Fanny

Auteur : Fanny Munz / Illustrations d’Elena Roig

Éditeur : On your Way Éditions

Nombre de pages : 47 pages
Format et prix : broché 14.90 €

Date de publication : 29 octobre 2020

Genre : conte – à partir de 5-8 ans

Résumé :

Fanny est une petite fille espiègle qui a perdu son matou « tout roux, tout doux ». Elle n’arrive pas à le faire sortir de sa tête.
Avec espièglerie, elle joue à résoudre la situation. Une des solutions qu’elle invente est par exemple de se laver la tête, puisque les chats n’aiment pas l’eau, comme chacun sait !
Au bout du parcours Fanny trouvera-t-elle enfin la tranquillité et pourra-t-elle penser à nouveau à refaire de belles sottises comme elle les aime… et ses parents aussi ?
Cette histoire explique le deuil aux enfants.

 

Mon avis :

Fanny est une petite fille pétillante qui vient de perdre son chat. Forcément elle est très triste, et cherche des solutions pour que son chat revienne.

 

Grâce à des mots justes et des illustrations évocatrices, « Ma petite Fanny » explore les nombreuses émotions qu’un enfant peut éprouver face à la perte d’un être cher : de la colère à l’acceptation, en passant par la tristesse. Le sujet reste toutefois léger, puisque Fanny a perdu un animal (encore que….), on se prend à sourire au cours de la lecture, en découvrant les astuces imaginées par la petite fille pour faire revenir son matou.

Une histoire simple et apaisante, pour mettre des mots sur les sentiments forts traversés par l’enfant dans une situation douloureuse, et lui permettre de comprendre, dans son langage, la notion d’acceptation et l’importance de se laisser du temps.

Les illustrations sont très belles, le trait est doux, apportant encore plus de douceur et de tendresse.

A noter également que le texte est en français, en anglais et en espagnol. Les trois langues ont leur propre couleur d’écriture, et, sur chaque page, un paragraphe est réservé à chacune. Ludique, utile, et instructif. Que demander de mieux ?? D’ailleurs, grâce à cela, ce qui devait s’avérer une lecture seule de la Boulimique s’est transformé en lecture commune en décalé avec Maëlys, qui a vu là un excellent moyen de faire de l’anglais ! Son avis ci-dessous !!

Ce conte est un support précieux et une aide intéressante pour aborder avec douceur et sincérité le thème du deuil. J’aurai apprécié l’avoir sous la main lorsque ma fille a perdu son chat qu’elle aimait tant.

L’avis de Maëlys :

Ce conte est plus réservé pour les petits, mais bon, le sujet du deuil s’est quand même révélé intéressant pour moi. J’adore mon chat, le jour où il nous quittera, je ne sais pas franchement comment je vais réagir, mais je serai triste, c’est sûr. Dans ce conte, on apprend à surmonter la tristesse, et c’est vrai que ressentir de la colère est une réaction normale, finalement.

 

Comme le disait Maman, ce conte est en français, en anglais et en espagnol. J’ai lu les paragraphes anglais, c’était une bonne idée pour travailler mon vocabulaire. Je suis pas très bonne en anglais, malheureusement…J’ai caché le texte français à l’aide d’un doudou (pour empêcher mes yeux de lorgner), et je suis partie à la découverte de l’histoire de Fanny et du chat Mungo.

C’est une belle histoire, très touchante, et qui permet d’expliquer comment on réagit lorsqu’on perd quelqu’un. Certains passages étaient amusants, surtout quand Fanny se lave les cheveux pour faire sortir son chat de sa tête.

J’ai adoré les illustrations, colorées, simples, et aussi malicieuses que la petite Fanny.

Nous remercions Fanny et On your Way Éditions pour cette lecture.

#MaPetiteFanny #FannyMunz #ElenaRoig

 

 

En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : j’ai gardé mon âme d’enfant. J’aime beaucoup les contes ! J’avoue que j’ai été charmée par la couverture. Et puis, si un chat fait partie des personnages, forcément, j’y fonce !

Auteur connu : j’ai lu  « Nina ailleurs…d’un pays à l’autre » , récit biographique écrit par Fanny. Elle a également participé aux Boënnales.

Émotions ressenties lors de la lecture : j’ai ressenti les mêmes émotions que cette petite fille, j’ai été triste pour elle, puis fière d’elle à la fin.

Ce que j’ai moins aimé : RAS

Les plus : les illustrations, les mots simples, le thème.

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Chroniques / On en parle

A propos de Nina, Ailleurs : la critique de Sonia 

Sonia Pupier Goetz‎ (Sonia boulimique des livres)
le 29/10/2019 :

Coucou tout le monde ! Nouvelle chronique en ligne.
Il s'agit de "Nina ailleurs...d'un pays à l'autre" de Fanny Munz.
Une belle approche de l'immigration. Chose peu commune, d'habitude je ne le fais jamais, mais je vous ai mis dans ma chronique le lien pour acheter le livre, car c'est une auto-édition
et il est difficile à trouver.
Bonne lecture et bon week end !!!!

Soniaboulimiquedeslivres.wordpress.com - Blablabo

Informations :

Titre : Nina ailleurs…d’un pays à l’autre

Auteur : Fanny Munz

Éditeur : On Your Way Edition
 

Nombre de pages : 208 pages

Format  et prix : broché 20 €  
Date de publication : 2014

 

Genre : récit biographique ( et pas que...)

Résumé :

Nina a 7 ans. Même si elle aime jouer avec les mots et essaie avec espièglerie de comprendre ce qu’elle pensait être une a-ven-tu-re, elle perçoit que rien n’est plus comme avant ! Et tandis que le petit rêve de bulles de savon, la mère, elle, repense à sa vie d’antan quittée à regret. C’est le père qui a décidé de passer la frontière pour changer le cours de sa vie, le cours des possibles.

Chaque membre raconte son point de vue sur leur nouvelle vie. Après l’espoir vient la désillusion et le deuil de l’avant reste difficile. L’urgence se nomme Intégration. Une famille qui, prise dans les méandres de son histoire personnelle et de l’Histoire d’une nation, vit la déchirure de l’exil. Ce récit remonte les générations qui menèrent à l’immigration de certains de ses membres pour fuir la perte de leur domaine, le déshonneur, l’injustice du drame que vécut l’arrière-grand-mère de Nina.

Entre cette petite fille qui veut rester en-tiè-re et ce père qui essaie d’être  quelqu’un s’instaure une frontière : celle de l’incompréhension.

« Moi, je croyais que l’aventure c’était toujours s’amuser. Mais non ! Être une aventurière c’est faire toujours de son mieux ! …Peut-être que je préfèrerais être une couturière … ou une lavandière… ou une meunière ! » 

« Écrire, écrire, écrire… la soif d’écrire m’a toujours tenu sous quelle forme que ce soit. Petite, j’avais déjà le gout des mots ». De formation Universitaire, Fanny Munz revient aujourd’hui à ses amours de jeunesse. Avec « Nina, ailleurs », elle signe son premier roman. Elle écrit également des contes pour enfants et adultes. 

Mon avis :

Nous allons faire un bon bout de chemin avec Nina, 4 ans au début de ce roman, 45, à la fin. Nina, petite fille espagnole veut devenir aventurière plus tard. Elle est pleine d’espoir et d’insouciance. Elle vit avec ses parents, Tony et Julia, et son petit frère, David. Lorsque Tony décide d’immigrer en France avec sa famille, pour Nina, c’est le début d’une période qu’elle vivra très mal. En effet, être scolarisée avec le barrage de la langue va la rendre très vulnérable face aux autres enfants, bien loin d’être empathiques. Perdant toute confiance en elle, Nina vivra son immigration comme un réel handicap non visible, sournois, tapi dans l’ombre.

La décision de Tony de quitter son pays est pourtant justifiée : fuir la misère, devenir quelqu’un, oublier la guerre civile et le franquisme. Sauf que l’équilibre familial s’en trouve terriblement ébranlé.

Ce roman est une belle immersion dans le ressenti de ces immigrés, qu’ils viennent d’Espagne ou d’ailleurs (je précise qu’il n’est pas question ici des immigrés clandestins). Trouver un ouvrage qui détaille l’immigration volontaire est intéressant. Ce déracinement peut avoir de graves conséquences, sociales, notamment, très bien exposées avec Nina, ayant honte de son logement à la Cour des Miracles, et n’invitant jamais personne chez elle. Sa lutte pour s’intégrer sera quotidienne et sera constante toute au long de sa vie.

La plume de Fanny est assez délicate, même si j’aurai aimé qu’elle se lâche un peu et mette encore plus d’émotions dans ses écrits. Mais c’est un premier roman, cela se pardonne aisément, l’écriture va évoluer, elle va gagner en structure et fluidité.

Un livre court mais d’une belle intensité. On ne peut que s’attacher à Nina et à son histoire, on a envie qu’elle s’en sorte.

Je remercie l’auteur pour sa confiance, je suis ravie de cette belle découverte.

En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’auteur sera présente aux Boennales 2019 et elle m’a proposé son récit. Le résumé m’a interpellée, je me suis laissée tentée et je ne le regrette pas.

Auteur connu : « Nina » est son premier roman. Je découvrirai le second, j’aime suivre l’évolution de l’écriture des nouveaux auteurs que je découvre.

Émotions ressenties lors de la lecture : j’ai ressenti beaucoup d’admiration pour Nina, qui s’est accrochée face aux difficultés. De la curiosité également, j’avais hâte de savoir comment elle allait mener sa vie.

Ce que j’ai moins aimé : récit un peu trop court. L’étoffer en développant la personnalité de Nina et sa vie aurait été un plus.

Les plus : la « vue de l’intérieur » de l’immigration, savoir ce que vivent réellement les étrangers installés dans notre pays.

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